세 계 가 곡

[스크랩] [Jules Massenet] Poeme d`octobre 10월의 시

P a o l o 2015. 7. 2. 09:35
      Poeme d'octobre 10월의 시 Text: Paul Collin Music: Jules Massenet Bruno Laplante (전곡) 1. Prelude Qu'il est doux d'éveiller lentement les pensées, Que de l'oubli le coeur fidèle a pu sauver; Et de ressusciter les ivresses passées. Ô charme de fermer les yeux et de rêver ! Prelude How sweet it is to slowly wake up the thoughts That a faithful heart could save from oblivion; And to rekindle past ecstasy. O the charm of closing one's eyes and dreaming! 1. Prelude 2. Automne Profitons bien des jours d'automne Où, dans les cieux, Semble errer la langueur Plaintive des adieux... Profitons bien des jours d'automne. Je me souviens de tendres choses Que se racontaient les amants; Ils faisaient d'éternels serments... Tout bas... Quand fleurissaient les roses! Profitons bien des jours d'automne Ou, dans le cieux, Semble errer la langueur Plaintive des adieux... Profitons bien des jours d'automne. Hélas! Le destin qui nous pouse Est quelquefois si rigoureux!.. Reviendrez vous, beaux amoureux, Quand reviendra la saison douce?.. Profitons bien des jours d'automne! Autumn Let us profit from the days of autumn Where in the heavens, There seems to languor Plaintive goodbyes... Let us profit from the days of autumn I remember the tender things That the lovers told each other; They made eternal vows... All below... When flowered with roses! Let us profit from the days of autumn Where in the heavens, There seems to languor Plaintive goodbyes... Let us profit from the days of autumn Alas! The destiny which pushes us, Is sometimes so rigorous!.. Return handsome lovers, When will the sweet season return?.. Let us profit from the days of autumn! 2. Automne 3. Les marroniers Hélas ! les marronniers qui bordent les allées Dans leur ombre naguère abritaient bien des nids ! Leurs fronts sont déjà plus qu'à demi dégarnis, Et les bandes d'oiseaux frileux sont envolées ! Adieu le doux concert des ramages finis ! Le vent murmure seul ses plaintes désolées... Et nous verrons tomber, aux premières gelées, Le peu qui reste encor des feuillages jaunis. Sur les illusions de ma chère folie Passe le doute amer et la mélancolie ; Et mon cœur a senti l'hiver tomber en lui ! Mes beaux rêves d'ardeur naïve et de jeunesse... Plus vite que la feuille et que l'oiseau m'ont fui; Hélas ! Et sans espoir que le printemps renaisse! The chestnut trees Alas! The chestnut trees that border the alleys Not so long ago were shading many nests ! Their heads are already more than half undressed, And packs of birds have flown away ! Farewell to the sweet concert of birds' songs ! The wind alone whispers its forlorn complaints. And we shall see, at the first frost, fall The little that remains from the yellowish leaves. Over the illusions of my dear insanity Passes the bitter doubt and the melancholy ; And my heart has felt the winter come down ! My great dreams of naïve passion and youth Have fled faster than leaf and bird ; Alas! And without hope, may the spring return! 3. Les marroniers 4. Qu'importe que l'hiver Qu'importe que l'hiver éteigne les clartés Du soleil assombri dans les cieux attristés. Je sais bien où trouver encore Les brillants rayons d'une aurore Plus belle que l'aube des cieux. Toi que j'adore, c'est dans tes yeux! Qu'importe que l'hiver ait des printemps défunts Dissipé sans pitié les enivrants parfums? Je sais où trouver, non flétrie, Malgré la bise en furie, Une rose encor tout en fleur. Ô ma chérie, c'est dans ton cœur! Ce rayon qui, bravant les ombres et la nuit, Toujours splendide et pur luit au fond de tes yeux; Cette fleur toujours parfumée Qui dans ton cœur est enfermée Et qui sait survivre à l'été. Ma bien aimée, c'est ta beauté! It doesn't matter It doesn't matter that the winter puts out the lights Of the obscured sun in the saddened sky. I still know where to find again The bright rays of a sunrise more beautiful then the dawn of the heavens! You, who I adore, it's in your eyes ! It doesn't matter that the winter had unmercifully dispelled The intoxicating perfumes of the late springs! I know where to find, unfaded, Despite the furious North wind, A rose still in bloom! O my darling, it's in your heart! This ray, defying the shadows and the night, Always splendid and pure, shines deep in your eyes; This always scented flower Locked up in your heart And which survives the summer, My beloved, it's your beauty! 4. Qu'importe que l'hiver 5. Roses d'Octobre Belles frileuses qui sont nées Quand le soleil embrasait l'air; Au premier souffle de l'hiver Les roses sont étonnées... Au lieu des tièdes matinées Où riait l'azur frais et clair, Pourquoi ce ciel couleur de fer ? Pourquoi ces brèves journées ? Courbant le front languissamment Elles ont le pressentiment De leur courte vie épuisée... Un frisson passe dans leur coeur Et je crois bien qu'à la rosée, Elles mèlent parfois leur pleurs. Roses of October Beautiful shivering ones who were born When the sun set the sky ablaze ; At the first wind of winter The roses are stunned... Instead of warm mornings When the fresh and clear skies were laughing, Why this sky of iron colour? Why those brief days? Bending languidly their foreheads They have a premonition Of their short burned-out life... A shiver crosses their hearts And I believe that, with the dew, They mix sometimes their tears. 5. Roses d'Octobre 6. Pareils à des oiseaux Pareils à des oiseaux que leur aile meurtrie Ne peut plus soutenir dans l'azur, leur patrie, Et qui tombent sanglants... et brisés sur le sol ! Brusquement arrêtés dans l'essor de leur vol, Précipités du haut de l'espérance morte, Les plus chers de mes vœux agonisent. Qu'importe ? J'ai souffert ! Qu'importe ? J'ai pleuré ! Mais, je n'ai pas maudit... Ne crois pas que l'amour que je t'ai donné meure ! Qu'importe ? j'ai souffert... Qu'importe ? j'ai pleuré... Mais je n'ai pas maudit ! Je m'exile à jamais du bonheur interdit. Mais la fidélité de mon âme demeure ! Like the birds Like birds with a wounded wing That cannot support them in the sky, their homeland, And who fall bleeding... and broken onto the ground! Rudely stopped in the soaring of their flight, Pushed from the heights of dead hope, My dearest wishes are dying. It doesn't matter! I have suffered! It doesn't matter! I have cried! But I have not cursed... Don't believe that the love I gave you is dying! It doesn't matter! I have suffered... It doesn't matter! I have cried... But I have not cursed! I go into exile forever from forbidden happiness. But the faithfulness of my heart remains. 6. Pareils à des oiseaux Sabine Revoult d'Allonnes (전곡) 6/30/15 musicgarden
출처 : ♣ 이동활의 음악정원 ♣
글쓴이 : ncho 원글보기
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